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Message par MAUG Mar 26 Mar - 20:42

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Message par MAUG Ven 26 Avr - 21:44

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Message par MAUG Ven 26 Avr - 21:54

Documentaire de Tancrède Ramonet, France.

Qui sont-ils ? D’où viennent-ils et que pensent-ils, ceux qui hier comme aujourd’hui se revendiquent de l’anarchisme ?

A partir d’images d’archives inédites et de documents ignorés, grâce à des interviews conduites avec les plus grands spécialistes de l’histoire sociale, Tancrède Ramonet révèle l’incroyable destin d’un mouvement qui combat depuis plus de 150 ans tous les maîtres et les dieux, continue de susciter le fantasme et de souffler son vent de liberté et de révolte sur le monde.

L’impressionnante fresque historique dont les deux premiers volets retracent les événements de 1840 à 1945et  se prolonge maintenant avec deux épisodes qui couvrent la période de 1945 à nos jours: Des Fleurs ou des Pavés et Les Réseaux de la Colère.

On y voit l’anarchisme renaître et toucher les nouvelles générations qui décident, de manière non-violente et au travers d’un vaste mouvement contestataire, comme les Provos au Pays Bas, véritable révolte ludique et libertaire, d’engager la bataille culturelle et sociale. Ainsi, au cœur des années 60, l’anarchisme réoccupe peu à peu le devant de la scène. Partout, après des décennies de silence, on redécouvre son histoire, on le dote de nouveaux symboles et on élargit le champ de sa critique.

L’échec des mouvements pacifistes et des révoltes de 68 a laissé un goût amer. Nombreux sont les révolutionnaires à vouloir reprendre alors la voie des armes. Partout des groupes se forment, passent à l’action : le Mouvement du 2 juin en Allemagne, le MIL en Espagne, les GARI en France ou les mystérieuses Angry Brigades au Royaume Uni, font à nouveau trembler le vieux monde. Face aux répressions, beaucoup font le choix d’avancer masqués, faire bloc.

Pourtant, alors que l’on croyait l’histoire terminée, les anarchistes vont une nouvelle fois sortir de la nuit. Au Chiapas d’abord, avec l’EZLN et le sous-commandant Marcos, dans les grandes mobilisations altermondialistes, avec le Black bloc qui met en échec le G7 de Seattle en 1999, ou au sein du mouvement Occupy qui s’étend de New York jusqu’à Sydney, le souffle de l’anarchisme reparaît et inspire toutes les nouvelles formes de résistance et d’organisation.
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Ni Dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme de Tancrède Ramonet - version longue - Livre 1


Ni Dieu ni maître, une histoire de l'anarchisme de Tancrède Ramonet - version longue - Livre 2


Les deux premiers épisodes de la série, La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945) se terminaient avec la défaite des anarchistes dans la Guerre d’Espagne.

Or l’histoire de l’anarchisme ne s’arrête pas là. Bien au contraire !

Elle se prolonge:

  Dans des événements aussi importants que ceux évoqués dans les deux premiers épisodes (depuis les révoltes de Mai 68 jusqu’à l’insurrection au Rojava, en passant par le Summer of love, le geste punk, le soulèvement au Chiapas ou la bataille de Seattle) ;
  Avec des figures tout aussi importantes que celles décrites dans la première partie de son histoire comme Albert Camus, Murray Bookchin, Hakim Bey ou Abdullah Ocalan ;
  Avec des idées et des pratiques nouvelles qui sont venues enrichir encore l’arsenal révolutionnaire du mouvement libertaire (éco-anarchisme, guérilla urbaine, black bloc, zone autonome temporaire, etc.)..

Bref, l’anarchisme n’existe pas qu’en noir et blanc, et son histoire n’est pas seulement celle de perdants, même magnifiques.

Elle continue en couleurs et se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Et il est essentiel de la faire connaître.

Mais comme ARTE, qui avait diffusé les deux premiers épisodes, ne veut pas diffuser la suite de cette histoire, après plusieurs mois de blocages, nous avons décidé de la produire nous-mêmes.

La suite de Ni Dieu ni maître se fera donc en deux épisodes : Des Fleurs et des pavés (1945-1969) et Les Réseaux de la colère  (1965-2011).

En voici les résumés:

Épisode 3 : Des Fleurs et des pavés (1945-1969)]


Au sortir de la 2ème Guerre Mondiale, l’anarchisme connaît un gigantesque reflux. Quelques grandes personnalités comme Bertrand Russel ou Albert Camus n'en continuent pas moins de défendre et promouvoir son idéal.

Et petit à petit, dans le cœur de la Guerre  Froide, ils sont rejoints par de nombreux socialistes ou communistes dont les yeux se dessillent sur la réalité du socialisme soviétique à la suite du Printemps de Prague. A l’instar de Murray Bookchin en effet, à la fin des années 50, de plus en plus de révolutionnaires se tournent vers l’anarchisme et contribuent à lui donner un nouvel écho.

Grâce à eux, des organisations formelles ou informelles - comme les Diggers de San Francisco -  voient le jour ; de nouveaux symboles, à l’image du  A cerclé inventé en 1964 par le groupe des Jeunes Libertaires de Paris, sont créés ; de nouveaux mouvements de masse se forment qui mettent en cause stalinisme et capitalisme et essaient de changer le monde.

Et c’est ainsi qu’à partir de l’année 1967 puis tout au long de 1968, l’anarchisme que l’on avait cru moribond, réoccupe le devant de la scène. Il inspire le Summer of Love  aux États-Unis d’Amérique, il se diffuse dans le mouvement Provos  à Amsterdam et il innerve, autour du joli mois de mai, toutes les grandes grèves étudiantes et ouvrières en France, mais aussi en Italie, en Allemagne et jusqu’au Mexique.

Comme un symbole de ce triomphe, les anarchistes se rassemblent et organisent, pour la première fois depuis des décennies, à Carrare, un nouveau Congrès International. Ils espèrent profiter de la situation.

Hélas, ce qui devait être un nouveau temps fort de l’histoire de l’anarchisme et signer son retour sur le devant de la scène, n’est que le théâtre vaines polémiques. Divisés, les anarchistes sont donc condamnés à devoir regarder passer, sans pouvoir le prendre, le train des tentatives révolutionnaires de la fin des années 60.

Episode 4 Les Réseaux de la colère (1965-2011)

Comme au temps de la propagande par le fait, au début des années 70, l’anarchisme est repris par ses vieux démons. Tenté, un temps, de retourner à la violence armée, il s’inspire de la stratégie mise en place par les Tupamaros en Uruguay pour étendre à toutes les grandes métropoles occidentales une nouvelle forme de lutte armée : la guérilla urbaine.

Partout, des groupes se forment et passent à l’action : les Angry Brigades au Royaume Uni, le Mouvement du 2 juin en Allemagne de l’ouest, Action Directe en France, le Weather Underground aux États Unis d’Amérique, autant de nom qui font à nouveau trembler le monde. Et avec eux, le nom de l’anarchisme redevient synonyme de désordre et de chaos.

Il effraie d’autant plus qu’au même moment, le mouvement punk conquiert la scène internationale et mène, à sa manière, contre l’industrie musicale mais aussi et plus largement contre l’ordre établi, une véritable guérilla culturelle. S’il contribue à populariser auprès d’une nouvelle génération les slogans, les symboles et même les pratiques libertaires, il subit aussi de plein fouet la répression généralisée qui s’abat partout, au tournant des années 80, sur le mouvement révolutionnaire.

Dès lors, avec la chute du Mur de Berlin et le triomphe du néo-libéralisme, les anarchistes ne vont plus avoir d'autre choix, que de recourir à l’anonymat et avancer masqués.

Et c'est ainsi qu’avec l’EZLN et le sous-commandant Marcos au Mexique, au cœur du Black bloc qui parvient à mettre en échec le G7 de Seattle en 1999, ou au sein du mouvement des Indignés qui s’étend de Madrid à New York et de Tel Aviv à Buenos Aires, l'anarchisme a inspiré autour de l’an 2000, sans que l’on ne le sache vraiment, toutes les nouvelles formes de résistance.

Mais c’est bien lui qui, des quartiers insurgés d’Athènes au Rojava et de la ZAD de Notre Dame des Landes au cœur des dernières grandes mobilisations sociales, incarne aujourd’hui la critique dernière du capitalisme et donc, pour tous les pouvoirs, le véritable ennemi.

"Ni Dieu ni maître", une histoire de l'anarchisme : 1945-1968 - Épisode 3
Des fleurs et des pavés (1945-1968) raconte comment, l'anarchisme, moribond aux lendemains de la Deuxième Guerre mondiale, renaît lentement de ses cendres, pour incarner dans l'année 1968 à la fois un espoir et une menace de San Francisco à Paris et de Tokyo à Mexico.


"Ni Dieu ni maître", une histoire de l'anarchisme : 1965 - 2012 - Épisode 4
Les réseaux de la colère, raconte comment aux lendemains des révoltes de 1968, l´anarchisme, qui s´est mondialisé, se perd à nouveau un temps dans la violence avant de revenir, masqué, dans tous les grands mouvements sociaux de ce début de troisième millénaire.
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Message par MAUG Ven 10 Mai - 11:41

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LA BOÉTIE - La servitude volontaire


Alors qu'il est âgé de seize ans, Etienne de La Boétie écrit l'un des textes les plus radicaux sur les rouages de la domination politique. Selon La Boétie, si le peuple est opprimé, la faute n'en revient pas aux tyrans mais au peuple lui-même. Ce mécanisme porte un nom : la servitude volontaire.



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DE LA SERVITUDE MODERNE (Documentaire 2009)



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Un film documentaire de Jean-François Brient sur le système totalitaire marchand dans lequel nous vivons. Il démonte les rouages des démocraties libérales qui forment le modèle dominant du monde occidental et comment celles-ci n'ont rien à envier aux systèmes totalitaires qu'elles semblent critiquer.

De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu'il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d'images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

L'objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l'esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d'attaquer frontalement l'organisation dominante du monde.

Dans l'immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s'agit d'appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l'essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l'organisation dominante du monde n'a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

D'aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n'est pas le propos de ce film. Il s'agit ici de faire la critique exacte de la société qu'il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s'interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n'a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c'est ensemble qu'il faut les construire. Et c'est avant tout dans la pratique qu'elles éclatent au grand jour. Nous n'avons pas besoin d'un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d'action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l'homme providentiel ou l'œuvre qu'il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l'histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l'avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d'eux-mêmes.

Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu'elles sont génératrices d'illusions nous permettant d'accepter notre sordide condition de dominés et qu'elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d'une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d'entre eux se disent révolutionnaires, c'est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu'à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d'un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n'est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d'ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l'émancipation de l'humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l'essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.
Jean-François Brient et Victor León Fuentes

Origine du film : France
Réalisateur : Jean-François Brient
Durée : 52min 20sec
Genre : Documentaire
Date de sortie : 01 juillet 2009



« À force d’obéir, on obtient des réflexes de soumission. »

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Message par MAUG Jeu 20 Juin - 13:23



   Je vais vous donner la réponse à ma question. La voici : le Parti recherche le pouvoir pour le pouvoir, exclusivement pour le pouvoir. Le bien des autres ne l’intéresse pas. Il ne recherche ni la richesse, ni le luxe, ni une longue vie, ni le bonheur. Il ne recherche que le pouvoir. Le pur pouvoir. Ce que signifie pouvoir pur, vous le comprendrez tout de suite. Nous différons de toutes les oligarchies du passé en ce que nous savons ce que nous voulons. Toutes les autres, même celles qui nous ressemblent, étaient des poltronnes et des hypocrites.

   Les nazis germains et les communistes russes se rapprochent beaucoup de nous par leur méthode, mais ils n’eurent jamais le courage de reconnaître leurs propres motifs. Ils prétendaient, peut-être même le croyaient-ils, ne s’être emparés du pouvoir qu’à contrecoeur, et seulement pour une durée limitée, et que, passé le point critique, il y aurait tout de suite un paradis où les hommes seraient libres et égaux.

   Nous ne sommes pas ainsi. Nous savons que jamais personne ne s’empare du pouvoir avec l’intention d’y renoncer. Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature. La persécution a pour objet la persécution. La torture a pour objet la torture. Le pouvoir a pour objet le pouvoir. Commencez-vous maintenant à me comprendre ?


George Orwell, 1984, collection Folio, Gallimard, p.371-372
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Message par MAUG Jeu 20 Juin - 14:09

Tu n’es même pas au “niveau 1” de l’expérience tu n’as pas commencé encore, t’es au niveau “zéro”…l’examen d’entrée au “test”.

On en est là…

Les recherches et les études sur les “neurosciences”, le fonctionnement “primaire” de notre cerveau (menées depuis 70 ans peut-être du moins de manière “intensive”), débouchent sur des “technologies impensables et démentielles” à la limite de notre “conception” parfois.
Les tatouages “connectés”, toutes les recherches dans la médecine notamment la Thérapies génique dite ARN ou autre vaccin, les avancé en matière d’interface intelligente, de connectivité sensorielle et émotionnelle, et en restant “loin” de se qui se développe dans l’armée actuellement ou la Nasa.

Donc, nous en sommes là.

Entre les deux, les mêmes “singe” tombés de l’arbre tels “une pomme tombée du ciel”, continuent de croire que l’homme ne peut vivre sans sa “police républicaine”.

Bienvenue sur la planète !!


Expérience en caméra cachée sur le conformisme


Pour cette expérience, un groupe de complices est installé dans une salle d’attente. À chaque retentissement d’un « bip », le groupe se lève et se rassoit. Rapidement, ils sont rejoints par une femme qui s’apprête à être piégée.






Expérience de Asch, le conformisme


L’expérience d’Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d’un individu au sein d’un groupe.

Solomon Asch invita un groupe d’étudiants de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision. Tous les participants étaient complices avec l’expérimentateur, sauf un. L’expérience avait pour objet d’observer comment cet étudiant (le sujet) allait réagir au comportement des autres.



Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d’affiches. À chaque fois, il fallait qu’ils désignent laquelle était la plus courte, lesquelles étaient de même longueur, etc. Au début, les complices donnent à l’unanimité la même fausse réponse avant de laisser le sujet répondre en dernier.

Tandis que la plupart des sujets répondirent correctement, beaucoup furent assez perturbés, et un grand nombre (33 %) finissait par se conformer aux mauvaises réponses soutenues à l’unanimité par les complices. Les sujets étaient même amenés à soutenir des réponses allant contre l’évidence et leur propre vue (voir les expériences filmées[1]), pour par exemple affirmer que deux lignes avaient la même longueur, alors que l’écart était très visible car de plus de 5 cm.

Lorsqu’il n’y avait pas unanimité parmi les complices, les sujets s’émancipaient du groupe pour soutenir la réponse vraie, mais dissidente et contrariante pour le groupe ;

Des sujets témoins qui n’étaient pas soumis à un point de vue majoritaire, n’eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse.

Après l’annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Ceci rejoint dans une certaine mesure l’expérience de Milgram où le sujet accuse l’expérimentateur d’être responsable de son comportement. Dans les deux cas, le sujet se dédouane de la responsabilité de ses décisions sur un élément extérieur à sa volonté.



Extrait “Le jeu de la mort” (France 4) Documentaire


Née il y a une dizaine d’années, la téléréalité s’est banalisée après avoir suscité la polémique. Aujourd’hui, pour continuer de capter l’attention du public, les concepts les plus extrêmes ont été développés. Jusqu’où peut-on aller ? La télévision peut-elle pousser les candidats de ces émissions à la plus parfaite soumission ? Une expérience de psychologie sociale, similaire à celles réalisées dans les années 60 par le psychologue américain Stanley Milgram, va éclairer la question. Tania Young anime une émission fictive, «La Zone extrême», dans laquelle un candidat - un comédien - doit retenir des associations de mots. En cas d’erreur un autre candidat - le cobaye de l’expérience -, doit, sous l’autorité de Tania, lui infliger une décharge électrique.



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